En bref : les essentiels à retenir pour démissionner pour suivre son conjoint
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- Démissionner pour suivre son conjoint est considéré légitime si c’est pour une mutation ou un nouveau job du partenaire avec changement de résidence.
- Il est possible d’ouvrir des droits au chômage dans ce cas… à condition de respecter bien sûr les démarches administratives (lettre, préavis).
- Distance minimale ? Oui, il y en a une, mais pas toujours si simple à comprendre…
- Les justificatifs pour prouver le suivi de conjoint sont indispensables (contrat de travail, justificatif de domicile).
- Rupture conventionnelle, disponibilité… Des alternatives existent, et parfois c’est franchement mieux.
Pour ceux ou celles qui veulent aller vite : la démission pour suivi de conjoint ouvre des droits si vous prouvez le changement pro du conjoint et le déménagement. Ça ne se fait pas sur un coup de tête, faut bétonner le dossier.
D’ailleurs, si tout ce qui touche à l’organisation pro vous intéresse, j’en touche un mot dans mes conseils pour gérer changements et vie active sans prise de tête.
Qu’est-ce que la démission pour suivre son conjoint ?
Franchement, l’expression, bof… Mais on la croise partout. Alors, c’est quoi cette histoire de démissionner pour suivre son conjoint ? Dans la vraie vie, c’est quand on plaque son poste parce que le ou la partenaire déménage pour le travail – mutation, embauche ailleurs, formation… et qu’on le suit. Pas pour des vacances, hein ! Non : changement de vie et, surtout, de lieu de vie.
Le Code du travail (article L5422-1, pour les fans de lois) considère ça comme une démission légitime pour suivre son conjoint… si – attention, ça coince souvent ici – le changement concerne VRAIMENT le professionnel du partenaire. C’est le cas pour un mariage, un PACS, ou une union libre suffisamment prouvée, mais pas la simple colocation. Il y a des subtilités.
Quelqu’un m’a déjà demandé si c’était valable parce que son conjoint voulait “changer d’air” ou “se mettre au vert”. Eh bien non. Il faut un motif professionnel solide, appuyé par des documents.
Pour les fureteurs du web, ça fait parfois penser à des démarches de démission en CDD, mais ici on parle bien du cas du suivi de conjoint, qui a un régime particulier.
Les conditions qui rendent la démission pour suivre son conjoint légitime
Alors, qu’est-ce qui rend cette démission “légitime” ? C’est la vérité, il y a souvent de la confusion. Voici tout ce qui doit IMPÉRATIVEMENT être respecté pour que votre démission pour suivi de conjoint passe crème :
- Le conjoint doit justifier d’un changement professionnel : mutation par l’employeur, nouveau contrat, première embauche, stage long, reprise entreprise, etc.
- Changement effectif de résidence : il faut vraiment déménager dans une autre ville, région ou pays.
- Lien avéré entre la démission et le motif pro du partenaire : Pôle emploi va vous demander de prouver que vous n’aviez pas d’autre choix pour pouvoir suivre.
- Délai de démission raisonnable : il existe une période (souvent 2 ans, mais parfois moins, voir plus si contexte) entre le départ du conjoint et votre démission pour être considéré(e) dans les clous.
Dans la vraie vie ? Bah, il faut être synchro : si votre conjoint part à Lille en janvier et que vous démissionnez pour le rejoindre en mars… ça passe ! Mais si vous attendez 7 ans… c’est mort.
Le caractère légitime, c’est LA clé pour ouvrir le droit au chômage derrière, donc il faut être sérieux sur les preuves et les liens de causalité entre la démission et le déménagement.

Comment démissionner pour suivre son conjoint : conditions et formalités
Parfois, je vois des gens qui pensent qu’une simple conversation avec l’employeur suffit… Grosse erreur ! Pour démissionner pour suivre son conjoint dans les règles, il y a une to-do list solide, que je vous conseille de cocher point par point.
Démarches administratives : la lettre pour démissionner pour suivre son conjoint
Une démission, ce n’est jamais oral, jamais à l’arrache : il faut impérativement une lettre démission suivi de conjoint, remise en main propre ou par recommandé. Pas de panique, je vous partage un modèle qui fonctionne (testé dans mon entourage pro) :
Modèle de lettre pour démissionner pour suivi de conjoint :
« Madame, Monsieur,
Je vous informe par la présente de ma décision de quitter mon poste à compter du [date], afin de suivre mon conjoint qui doit changer de résidence pour des raisons professionnelles. Vous trouverez ci-joints les justificatifs nécessaires (contrat de travail/lettre de mutation et justificatif de domicile).
Je respecterai le délai de préavis prévu par mon contrat, sauf disposition contraire.
Veuillez agréer, etc. »
Pensez bien à joindre, au moment de la remise de la lettre, les preuves du changement de job de votre partenaire (contrat, mutation, etc.) et un justificatif de domicile. Cela fera toute la différence dans l’analyse de votre dossier par la suite.
Préavis : règles applicables en cas de démissionner pour suivre son conjoint
Le préavis, c’est la règle. En principe, même en cas de démission pour suivi de conjoint, il doit être respecté : souvent entre 1 et 3 mois, selon l’ancienneté ou la convention collective. Mais dans certains cas (mutation urgente par exemple), il est parfois possible de négocier une réduction (ou même une dispense). J’ai déjà vu un DRH accepter une rupture immédiate quand la mutation avait lieu à l’étranger dans la semaine suivante… mais c’est rare et il faut documenter.
Voici en gros un comparatif entre ce que prévoit le texte et la réalité observée sur le terrain :
| Situation | Préavis obligatoire ? | Possibilité de réduction ? |
| Démission pour suivi conjoint France | Oui (1 à 3 mois) | Souvent, négociable avec RH |
| Démission pour suivi conjoint à l’étranger | Oui (en théorie) | Souvent, négociable, selon urgence |
| Cas de force majeure (preuve, urgence) | Variable | Sur accord écrit, parfois exonéré |
En bref, l’employeur n’est pas obligé d’accepter un préavis raccourci, mais la discussion reste ouverte. Essayez de l’anticiper, d’en parler avec honnêteté (parfois, ça paie).
Sur ce sujet du formalisme, vous pouvez découvrir aussi quelques astuces de gestion dans l’article sur la réalisation d’un bail précaire commercial, car même logique : toujours cadrer par écrit, toujours garder les preuves.
Quelle distance minimale pour démissionner pour suivre son conjoint ?
Haaaa, LA question piège… tout le monde veut un chiffre magique, un nombre de kilomètres garanti. Eh bien… C’est flou. En gros, la règle c’est : la distance doit empêcher la poursuite du travail dans des conditions normales. Pas la peine d’espérer un “10 km minimum” dans la loi, mais dans la pratique, plusieurs “jurisprudences” ont considéré qu’au-delà de 30-40 km (voire dès 1h30-2h de transports), c’était OK.
Pour les fonctions publiques ou certains secteurs, la référence est souvent de 30 à 50 kilomètres, ou si le trajet devoir dépasse 1 h 30, mais rien n’est fixé noir sur blanc pour tout le monde.
| Situation | Distance qui “passe” habituellement |
| Mutation Paris > Lyon | Évidemment légitime |
| Bordeaux → Limoges (180 km) | Sans souci, légitimité reconnue |
| Versailles → Massy (20 km, même RER…) | Doute, souvent refusé |
La clé ? Mon expérience me dit qu’il vaut mieux démontrer que le praticable n’est plus raisonnable : transports impossibles, coût ou fatigue abusive, tout cela augmente les chances d’acceptation par Pôle emploi.
Là-dessus, je conseille de bien garder en tête ce genre de notions quand on aborde la réflexion stratégique d’une transition, par exemple dans la gestion du contrat de distribution lorsqu’on a des obligations de mobilité.

Les droits après une démissionner pour suivre son conjoint
Voilà LE sujet qui fâche ou rassure, c’est selon. Alors, quels sont les droits au chômage après une démission pour suivre son conjoint ? Voilà ce que j’aurais aimé qu’on m’explique, cash, à l’époque où ça a failli me concerner…
Démissionner pour suivre son conjoint : quels droits au chômage ?
- Ouverture immédiate des droits au chômage (ARE), sans délai de carence négatif spécifique “démission”, si… vous prouvez la légitimité (documents + lettre + preuve de déménagement).
- Dossier à déposer rapidement auprès de Pôle emploi : attention, la déclaration sera vérifiée, il faut toutes les pièces !
- Montant et durée identique à une rupture économique “classique”.
- Le délai de 2 ans après le changement du conjoint s’applique généralement – au-delà, c’est mort.
Encore une fois : aucune magie. Il faut bétonner le dossier : justificatif (contrat du conjoint, attestation de changement), preuve d’adresse, lettre de démission officielle avec mention du motif. Sans ça, c’est non.
Cas vécu : l’ami d’un copain a eu un dossier retoqué car le couple n’avait pas changé de domicile, tout simplement. Attention à cette partie, c’est vraiment LE point bloquant si on veut toucher l’ARE dans la foulée.
Alternatives à la démission pour suivre son conjoint
C’est pas obligé de tout plaquer du jour au lendemain. Il existe quelques alternatives, et parfois, elles changent la donne. Pour démissionner pour suivre son conjoint, mais sans démission “brutale”, on peut passer par :
Peut-on opter pour une rupture conventionnelle pour suivre son conjoint ?
Je l’ai vu dans plusieurs cas, et franchement, c’est souvent plus doux. La rupture conventionnelle pour suivi de conjoint permet un départ négocié, avec indemnités : la procédure est plus cadrée, et la sortie du contrat se passe à l’amiable. Côté droit au chômage : c’est carré. Il faut tout prouver aussi, mais l’employeur peut être plus enclin à vous accompagner.
| Critère | Démission pour suivre son conjoint | Rupture conventionnelle suivi de conjoint |
| Nécessite accord employeur | Non | Oui |
| Droit au chômage immédiat | Oui (si légitime) | Oui |
| Indemnités spécifiques | Non | Oui, obligatoire |
| Procédure plus rapide | En général non | Variable, dépend du dialogue |
Là-dessus, je conseille de réfléchir au rapport avec votre employeur. Parfois, aller sur le terrain de la disponibilité ou de la mobilité interne, c’est aussi un levier. Il y a même des cas où un arrangement type “préavis long” a permis de préparer le nouveau projet avant de partir réellement.
Pour en savoir plus sur la philosophie à adopter face à une décision stratégique, j’aborde ces thématiques sous un autre angle dans ma réflexion sur le choix d’une fusion simplifiée – ah oui, je compare tout, je sais…
Cas spécifique : démissionner pour suivre son conjoint à l’étranger
L’expatriation, c’est un vrai ascenseur émotionnel. Démissionner pour suivre son conjoint à l’étranger, c’est prendre aussi le risque de subir un flou sur les droits sociaux. La règle : tant que vous prouvez le départ du conjoint et la réelle impossibilité de conserver votre job (ce qui parait évident avec un départ à Shangaï ou à Dubaï…), c’est légitime.
- Droits au chômage en France : OK, si vous rentrez chercher un emploi dans les 2 ans après la démission (renseignez-vous sur les règles Europe/hors Europe, c’est changeant !)
- Pensez à conserver tous les justificatifs avant de partir – il m’est arrivé de tout scanner sur clé USB, au cas où… Pôle emploi est exigeant, surtout sur l’international.
- À l’étranger, attention à la couverture sociale, ce n’est pas la France. Prévoyez l’assurance santé, là… sérieusement.
Et, petit aparté : selon mon vécu, dans les grandes boîtes, le service RH a parfois une “première info fausse”, donc multipliez les vérifications, demandez des mails écrits, pas juste “on vous le dira plus tard”.
À ce stade, si vous jonglez avec la mobilité internationale, pensez à explorer la notion de société transparente, pour bien comprendre les impacts fiscaux ou sociaux des changements de pays.
Conseils pour bien préparer sa démission professionnelle
- Anticipez au maximum : discutez avec votre employeur tôt, préparez les documents et réfléchissez à la meilleure stratégie (rupture ou démission ?).
- Vérifiez la légitimité du motif : ne prenez rien pour acquis, consultez un juriste ou RH si vous avez le moindre doute.
- Bâtissez un dossier blindé : justificatifs, lettres, mails… Tout doit pouvoir prouver le suivi de conjoint sans équivoque.
- Délimitez les délais, calculez le préavis, et gardez une copie de tout ce que vous envoyez !
- Préparez la suite : formation, projet pro, il faut transformer cette pause imposée en rebond.
Je terminerai là-dessus : la plus grande erreur, c’est de tout bazarder par lassitude ou précipitation. Prenez le temps de sécuriser chaque étape. Le droit du travail évolue, je vous conseille de regarder de près les derniers textes comme ceux de 2025 pour ne pas tomber sur une mauvaise surprise.
Pour aller plus loin sur la préparation de vos transitions, n’hésitez pas à lire les conseils spécialisés sur la prime de bilan dans certaines situations de départ.
Checklist : démissionner pour suivre son conjoint, les étapes clés
- Vérifiez le motif professionnel du conjoint et la nécessité de déménager.
- Rassemblez tous les justificatifs (contrat, lettre de mutation, preuve de résidence à venir).
- Rédigez et envoyez la lettre de démission en mentionnant le motif.
- Respectez le préavis ou négociez si nécessaire.
- Préparez le dossier Pôle emploi avec toutes les pièces.
- Réfléchissez aux alternatives possibles (rupture, disponibilité).
- Gardez un œil sur les mises à jour légales, surtout en 2025 !
Chaque situation est unique, mais sérieusement, n’attendez jamais le dernier moment pour tout faire. C’est le meilleur moyen de vous retrouver coincé(e) à la fois sur le plan professionnel et financier.

Conclusion
Démissionner pour suivre son conjoint, c’est un saut dans l’inconnu, mais on peut mettre toutes les chances de son côté avec quelques réflexes : prouver, anticiper, réfléchir. Ce n’est pas qu’un dossier administratif, c’est une construction, étape par étape pour garantir vos droits au chômage et ouvrir la suite sur de bonnes bases.
Restez vigilant(e) : chaque détail compte – et surtout, gardez votre énergie pour le nouveau départ, pas pour des prises de tête avec votre ancien employeur ou Pôle emploi. Si vous voulez plus d’astuces pour sécuriser vos transitions, la rubrique conseils reste ouverte !








